SAINT-SALVADOU

Saint-Salvadou se niche dans un paysage bocager où serpente la Serène, émaillé de maisons et fermes de pierre aux toits de lauzes. Le bourg rassemble ses maisons autour du haut clocher d'une belle église néogothique surnommée « la Cathédrale du Ségala ».

Le plus ancien document connu, le Cartulaire de Saint-Salvadou et Lunac, fournit quelques renseignements : « Ecclesiam sancti salvatoris sitam in villa que dicitur encarnacum » : l'église du Saint-Sauveur située dans une villa qui est appelée Encarnac (nom du propriétaire gallo-romain).

Vers 1651, le centre du village se nommait encore Ancargnac. On y venait en pèlerinage pour vénérer des reliques : « Anam al San Salvador » en occitan. Avec le temps, le nom de la paroisse est devenu celui du village, Saint-Salvadou.

Le village de Saint-Salvadou, siège d’un prieuré relevant de l’abbaye de La Chaise-Dieu, possédait un château construit en 1422 (adossé à une occupation castrale antérieure) démantelé sur sentence royale lors de la Révolte des Croquants en 1643.

Les vestiges d'une allée couverte et des sépultures du Néolithique ont été retrouvés au point culminant, Pierrechange, autrefois nommée « Peyresanch » : la pierre sacrée (lieu habité dès la préhistoire).

Trois poètes natifs de Saint-Salvadou ont chanté son terroir : l'abbé Justin Bessou, félibrige et ami de Frédéric Mistral, Henri de Lestang et André Pradel.

 

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église et croix processionnelle

 

Surnommée la "Cathédrale du Ségala", l’église Ste-Marie-Madeleine a été construite en 1885. Le clocher se dresse à 41 m de haut.

Outre quelques vestiges de la précédente église du XVe siècle, elle présente une architecture néo-gothique remarquable.

Elle renferme un très beau chemin de croix du XIXe, œuvre de l’atelier Giscard, et une croix processionnelle en argent de la fin XVe - début XVIe siècle exécutée par le maître orfèvre Pierre Frechrieu (classée au titre des Monuments historiques et restaurée par les ateliers Materia Viva de Toulouse).

 

Fontaine des Fachilièiras

 

Située en bordure d'une forêt, qui recouvre les vestiges d'une nécropole préhistorique chargée d'histoire, la Fontaine des Fées, est un rocher naturel de quartz creusé d’un cône d’environ 40 cm de diamètre. 

Cette pierre qui est toujours remplie d'eau est un lieu de mystère et de légendes : on raconte que la nuit les fées, « las fachilièiras », dansaient autour et s'amusaient à faire peur... Il est fort probable qu'il s'agissait d'un lieu de culte. A proximité, les vestiges d'une nécropole néolithique : des mégalithes, vestiges sur la lande, entourés d'énigmes. Pour amateurs de préhistoire et de légendes.

 


JUSTIN BESSOU

JUSTIN BESSOU est né à Saint-Salvadou, dans le hameau de Méjalanou en 1845. Avant dernier d'une famille de 9 enfants, il fut destiné à la prêtrise dès son plus jeune âge, comme il était de coutume alors. 

Prêtre mais aussi poète, sur le conseil de son professeur de rhétorique il publia d'abord Merles et Fauvettes suivi de Lyres et Guitare, en français.  Il se rendit célèbre dès la publication de son troisième ouvrage "D'al brès a la toumbo", rédigé en occitan, ou plutôt en "patois", la langue de son pays, afin d'être compris de tous ses concitoyens. Il était alors curé de Saint-André-de-Najac, situé à une douzaine de kilomètres de son village natal.  Ce long poème d'environ 1500  alexandrins, divisés en 12 chants, lui a valu d'être promu majoral du Félibrige en 1902.

Il était ami avec Frédéric Mistral, Prosper Estiu, Ernest Vermenouze, Antonin Perbosc, Emma Calvé, Francis Carco, le général de Castelnau et nombreuses autres célébrités de son époque.

Il continua d'écrire : Bagateletos (1903), Besucarietos (1906), Countes de la Tata Mannou et Countes de l'Ouncle Janet (1910), Soubenis et Mescladis (1913), Laissous de guerro (1914 /1918, publiés uniquement dans le journal de Villefranche-de-Rouergue  La Revanche,  Besprados de l'Ouncle Polito à titre posthume (1923). 

Il décéda quelques jours avant l'Armistice le 30 octobre 1918.


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